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mercredi 28 mai 2014

Combien de temps encore ...

Combien de temps reste-il encore à ce phénoménal bull market et à l'économie mondiale avant un nouveau krach ? Cela fait quelque temps que je me pose la question et ce scepticisme ne nous a certes pas empêchés d'être investis en bourse , même de participer à la hausse de certaines de ces actions follement surévaluées, en grande partie grâce à l'observation du vieil adage chartiste, "Trade what you see, not what you think".  Mais pour l'observateur perspicace et forcément sceptique de cette ère de création monétaire zélée dans laquelle nous vivons, les signes omineux ne cessent de s'accumuler.

Si vous n'aviez pas prêté attention à l'entrée en bourse de JD.com, un détaillant en ligne concurrençant  amazon.com en Chine, vous avez raté quelque chose ...

 Ce bull en or, me fait plutôt penser au veau d'or, l'idole que les Hébreux dans la Bible se rendirent coupables d'adorer. entraînant la fureur de Dieu. Ce Dieu qui aujourd'hui a été partout remplacé par une idole universelle ... l'argent . Mais pour être plus terre-à-terre, comme le fit remarquer Michele Caruso Cabrera sur CNBC, ce bull en or doit être un énorme signal contrarien .


D'autres signes anecdotiques mais inquiétants :

- j'étais récemment sur un forum d'investisseurs et j'ai remarqué deux choses en contradiction avec l'idée reçue que la participation des épargnants dans la bourse reste anémique et que donc il n'est pas encore temps de s'inquiéter. J'ai été frappé par l' afflux de nouveaux venus se lançant dans la bourse, par une confiance à peu près inébranlable dans les possibilités de la bourse auprès d'investisseurs dont l'expérience remonte à quelques années,  et énormément de sujets très suivis sur la spéculation immobilière. Cette dernière d'ailleurs bat son plein, que ce soit en Suisse, en France, en Grande-Bretagne où les prix des maisons londoniennes sont à de nouveaux records ou aux USA (immo résidentiel en hausse de 21% sur l'année à San Francisco)

- il y a beaucoup trop de Ferraris; à Lausanne j'en vois une à peu près chaque semaine, une très forte hausse je dirais depuis 2005. Les Ferraris et Maseratis sont devenues presque banales. On peut même voir des publicités sur le web pour la nouvelle Maserati, un produit de consommation de masse ! Je rejoins donc Marc Faber, sur ce point, un grand krach, comme en 1987, approche sans doute.


Il y a beaucoup trop de Ferraris... 458 Spider, le nouveau modèle sillonnant les routes suisses ...