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dimanche 30 mars 2014

Investors going gaga over MLP 's

Bloomberg BW recently featured an article on the popularity of MLP's among investors. Master Limited Partnerships in oil&gas exploration or infrastructure deliver fat dividends which is particularly attractive in an  era of zero interest rates and Wall St analysts are just as enthusiastic. Bloomberg BW notes that MLP 's are Wall Street's dream given the fees they generate in debt and stock issuances. The S&P MLP Index returned 28 % p.a. over the past 5 years which also explains the popularity of MLP's. MLP's are however complex investments that can easily be misunderstood as I explain in my book, and now some say MLP 's are "the next great debacle" to come. For non US investors, it's important to keep in mind that MLP's dividends are taxed at the US level, final taxation depending on any Double Tax Treaty .If there is no treaty, US taxation reaches 30% of the distribution. The taxation of income from MLP's can quickly become very complex because of the peculiarities of these partnerships, that's because the distributions are in fact composed of earnings and depreciation which means return of capital . In addition, heirs of foreign holders may also be subject to US estate tax .


Data and chart by Bloomberg


mercredi 26 mars 2014

Bill Fleckenstein : les valorisations des tech deviennent complètement absurdes, la bourse est infectée

Bill Fleckenstein, c'est un peu l'antithèse de l'establishment de Wall Street, le célèbre gérant de hedge fund spécialisé dans la vente à découvert de tout ce qui est scandaleusement surévalué porte les cheveux longs en mullet et généralement des chemises sombres. Fleckenstein qui a dissous son fonds "dedicated short" en 2009, reconnaissant la fin de la baisse, cherche maintenant à revenir aux affaires. Mais il estime qu'il n'est pas encore temps de vendre à découvert, même s'il s'attend à un grand déclin des cours.  " A un certain point les gens se rendront compte que la Fed est piégée, parce que ce qu'ils font ne fonctionne pas et ils ne peuvent stopper (QE) " .

http://www.cnbc.com/id/101524338

Mon avis : la réputation de Fleckenstein comme vendeur à découvert n'est plus à faire. Il était bien souvent moqué et haï à la fin des années 90 avant que le krach de l'an 2000 ne lui donne raison. C'est la même chose aujourd'hui. Les "bears" comme Faber et Fleckenstein sont les porteurs de mauvaises nouvelles que l'on se plait à assassiner au vu des commentaires sous les articles.

Les actionnaires belges de Google victimes d'un incroyable imbroglio fiscal

Quelques jours avant un 2:1 split de l'action Google, la panique règne chez les détenteurs de l'action en Belgique rapporte L'Echo. En effet, beaucoup craignent que ce split en deux actions, une avec droit de vote, une sans, soit considéré comme un dividende par l'administration fiscale. Les nouvelles actions seraient alors taxées au précompte mobilier récemment rehaussé à 25 % grâce au gouvernement du socialiste Di Rupo! La logique voudrait évidemment qu'il n'y ait aucune taxation puisqu'un split de deux pour un, est neutre et ne constitue pas l'émission d'une action bonus ni un dividende !  Aucune richesse nouvelle n'est créée pour l'actionnaire. Pourtant les établissements financiers ont recommandé de vendre puis de racheter le titre après le split, beaucoup promettant de rembourser les frais. Le problème, c'est qu'un split signifie aussi souvent un gain du titre, lors de l'annonce mais aussi le jour du split alors que de nouveaux investisseurs sont attirés par le cours plus abordable.  

Les spécialistes de la fiscalité sont semble-t-il dans l'incertitude sur le traitement possible du split par l'administration. De son côté l'administration des contributions elle-même n'a pas pu répondre aux questions à ce sujet, selon son porte-parole, par manque d'information sur les détails de l'opération. Une histoire belge ? Pas vraiment ... En Belgique, comme en France et d'autres pays de l'UE, la fiscalité et les réglementations sont tellement complexes et sujettes à confusion que ceux qui sont chargés de les appliquer ne les comprennent bien souvent pas eux-mêmes ! 


UE : Lorsque la fiscalité est à ce point complexe que la confusion règne même au sein de l'administration des impôts, il n'y a plus de doute ... VOUS ETES DANS UN ENFER FISCAL  

mardi 25 mars 2014

CANN , après le "high", la redescente

Retour sur Advanced Cannabis Solutions (OTCBB:CANN). L'action est finalement montée jusqu'à $65, gagnant encore jusqu'à plus de 50% en un jour le 5 mars. Remonter à bord n'était pas aisé. Le spread de 5 à 10% par moment demandait aussi un timing parfait, le cours pouvant bouger de 10 à 20% en quelques minutes. Le titre n'était pas disponible au prêt donc impossible aussi de le vendre à découvert, ce qui m'est bien venu à l'esprit vers $64, mais je ne pense pas que je l'aurais fait même pour quelques heures, tellement la volatilité était incroyable. Quant à conserver une telle position plus d'un jour... on parle des Pink sheets ici , tout peut arriver ou presque ! Bien qu'à $50, le potentiel de hausse devait rester limité pour un titre OTCBB (CANN n'allait probablement pas encore doubler ou tripler) CANN est encore remonté à $56 le lendemain, 15 % plus haut que la clôture du 5 mars à $48.40.



Les fans de CANN : sans doute aussi des adeptes de la fumette

Je ne pensais pas que CANN irait bien plus haut que $45-$55, mais il faut toujours avoir à l'esprit de ne jamais, jamais sous-estimer la force des masses en délire sur les marchés. Bien sûr, depuis lors, le titre s'est complètement effondré ... 


Voici à propos une lecture très appropriée pour comprendre l'air du temps  



dimanche 23 mars 2014

Les plus grands esprits de la finance prévoient : bulles en stade terminal et inflation !


David Rosenberg qui avait prévu une tendance déflationiste malgré la politique de la Fed, maintenant pense que l'inflation devient une menace grandissante :
http://www.cnbc.com/id/101316664

Les hedgies parlent de plus en plus des bulles multiples sur les marchés :
http://www.cnbc.com/id/101484116

Seth Klarman, qu'on a comparé à Warren Buffet, sonne l'alerte :

-l'Europe n'est pas sortie de ses problèmes
-Draghi et Bernanke sont des maîtres illusionnistes et manipulateurs des marchés
- les marchés sont complètement artificiels
-Bitcoin est emblématique de notre époque
- Tout cela finira très mal... un jour ... quand la hausse des marchés cessera d'être décrétée par  des employés de l'Etat
http://www.zerohedge.com/news/2014-03-08/seth-klarman-born-bulls-bitcoin-truman-show-market



Première réunion de la Fed sous Yellen : le cirque continue

Les observateurs de la Fed, ces stratégistes qui analysent chacune de ses annonces, chacun des discours de ses décideurs, doivent se sentir un peu déroutés ces temps-ci. La Fed de Yellen continue d'expérimenter, mais cette fois avec quelques changements en comparaison de la ligne suivie par Bernanke. Mercredi, la Fed s'est cette fois-ci semble-t-il empêtrée dans ses tentatives de gérer la réaction du marché à la perspective d'une normalisation des taux. Yellen a bien entendu trouvé des excuses pour renier le seuil du taux de chômage à 6.5%, désormais tout proche, qui fut établi par son prédecesseur pour déclencher progressivement la normalisation du taux directeur. Désormais, c'est un ensemble d'indicateurs qu'elle considérera, autant dire qu'elle pourra trouver toutes les excuses pour maintenir les taux anormalement bas. Ceci est très "dovish" et donc aurait-on pu penser, négatif pour le dollar, mais Yellen a aussi commis une erreur, au moins considérant l'impression qu'elle voulait laisser aux marchés, en mentionnant en passant que la normalisation des taux pourrait commencer "plus ou moins 6 mois" après la fin de la détente quantitative cet automne. Donc au printemps 2015 déjà. Le S&P 500 a accéléré ses pertes sur ces mots et le dollar a poursuivi la hausse déclenchée lors du communiqué peu avant la conférence de presse . 

Plus tard dans la semaine, Bullard de la Fed de St Louis, est intervenu pour rattraper l'erreur ; il précisait que tout ce que Yellen avait voulu dire c'était en fait traduire les attentes actuelles du marché. En bref, à la Fed on est en mode "damage control", on ne sait pas trop quoi dire et quoi faire pour éviter d'indisposer les marchés financiers alimentés par la folle politique d'injection de liquidités de ces dernières années.

Je ne suis pas un Fed watcher, spécialiste de la politique monétaire US, mais quelques mots de Yellen ont aussi attiré mon attention, confirmant ce dont j'ai parlé au sujet de la Fed sous Yellen. La Présidente a dit notamment qu'elle était très consciente des très grandes responsabilités qui lui avaient été conférées, et que les objectifs de la Fed de réduction du taux de chômage lui tenaient particulièrement à coeur. "The buck stops with me", a-t-elle dit ce qui peut se traduire par "c'est moi qui décide", "je suis responsable en dernier ressort". Quelques-uns des plus conservateurs parmi les Républicains avaient averti du "manque de modestie" de Yellen dans son rôle d'économiste à la Fed, de son approche volontariste, fondée sur sa conviction que la politique monétaire pouvait altérer significativement, à ce stade de la reprise, la situation de l'emploi . En bref, Yellen fait partie de ces économistes comme Bernanke, comme Krugman, qui  pensent pouvoir changer le cours des évènements à coups de centaines de milliards de monnaie créée ex-nihilo. Cette vision de la politique monétaire ouvre, selon les sceptiques de la Fed tels que moi, la porte à toutes sortes d'erreurs potentiellement cataclysmiques de la part de la banque centrale US.

Puisque je pense que les bourses resteront probablement soutenues jusqu'à ce que la normalisation des taux se profile à l'horizon, il semble que le prochain krach soit programmé pour se produire entre fin 2014 et 2016, plus probablement je crois dans le courant (fin?) de 2015. Mais pointer précisément le moment d'un tel évènement bien à l'avance est impossible, et pour l'instant nous sommes toujours investis .   

lundi 3 mars 2014

Wealth Distribution in Ukraine : Medieval

This CNBC chart shows the extent of inequality in Ukraine. Ukraine is ruled by oligarchs not by its people.
This shows more than any other economic statistics the failure and evils of communism, when that system collapsed it gave rise to a society and economic system which combined the worst of capitalism (extreme inequality, cronyism, distasteful display of wealth, etc.) with the evils inherited from socialism (widespread corruption of officials, underground mafia economy, remnants of communist social conditioning). The Ukrainian society looks like a throwback to feudality to quote a CNBC reporter. Don't be surprised if Ukrainians are going medieval on each other.  

The TOP 50 richest in Ukraine have a combined wealth worth 46% of the country's GDP. Most of their money is stashed abroad (some here in Switzerland probably), invested in real estate, art and yachts.