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vendredi 28 février 2014

Aux portes de l'Europe, l'Ukraine s'enflamme

Il y a quelques semaines, j'ai mis en ligne les graphiques du rouble et de la monnaie ukrainienne contre l'euro.
Un effondrement de celles-ci était en vue. Celui-ci est en train de se dérouler pour le rouble, la devise ukrainienne a, elle, chuté très fortement depuis avant de se redresser hier et aujourd'hui, peut-être un revirement là donc.  A ma connaissance il n'y a pas moyen pour les particuliers de négocier la hryvnia (UAH), mais le rouble lui peut être accédé sur quelques plate-formes. Ce qui se passe en Ukraine, aux portes de l'Europe commence à devenir inquiétant. L'Ukraine est quand même le couloir d'approvisionnement de l'Europe en gaz naturel, et aussi traditionnellement le grenier à blé de l'Europe. Pour l'instant, les stocks de gaz en Europe sont très au-dessus des moyennes saisonnières selon Bloomberg, les prix du gaz n'ont donc pas bondi sur les nouvelles d'Ukraine.

Pour les investisseurs, le poids de l'Ukraine est insignifiant dans les indices des pays émergents, Ruchir Sharma, analyste EM chez Morgan Stanley précisait aujourd'hui dans une interview sur CNBC que l'Ukraine représente 0.5% des marchés émergents "Frontier" (les nouveaux émergents). Sharma ne voit pas d'impact majeur en cas de complications russes mais il met en garde au sujet de la Russie qui, selon lui, restera un "désert économique" . Opinion que je partage après avoir regretté d'avoir alloué il y a quelques années quelque 5% à l'Europe de l'est dont la Russie (l'erreur classique d'investir à long terme principalement sur des convictions personnelles). Sharma, que j'ai découvert récemment, a d'ailleurs eu depuis quelque temps les mêmes perspectives négatives que nous sur les BRIC (et les matières premières),  et ce pour essentiellement les mêmes raisons, notamment la dépendance des EM vis-à-vis de la Chine.

Aux dernières nouvelles, les forces russes auraient envahi le sud du pays, principalement Sébastopol en Crimée sur les bords de la Mer Noire. La population de Crimée serait en majorité pro-russe, ce qui selon certains analystes, permettrait à la Russie de diviser pour mieux régner, et prendre finalement le contrôle. A Kiev, des politiciens ukrainiens ont appelé la Grande-Bretagne et les USA à la rescousse, invoquant un traité d'alliance signé en 1994.

Dernière minute : le Président Obama, dans une allocution télévisée, se dit inquiet de l'évolution, avertit qu'il y aura "un coût" à une éventuelle invasion de l'Ukraine par la Russie. Les USA confirment ainsi effectivement la présence militaire russe en Ukraine. 

EUR/RUB
EUR/UAH

Picture: Telegraph.co.uk
Selon le Telegraph, les Spetsnaz seraient à Sebastopol mais le mystère demeure sur l'appartenance des commandos ayant pris le contrôle de divers points stratégiques  

 Picture: David Rose for Telegraph.co.uk
Living in Troubled Europe ?  Maybe you should also invest in ... protective headgear and guns

Preet qui ? Les intermédiaires des banques suisses risquent à leur tour de faire connaissance avec le DOJ

Après les banques suisses, puis certains responsables parmi celles-ci, la justice américaine s'attaque aux "facilitateurs", tous ceux qui ont joué un rôle dans l'évasion fiscale de contribuables américains. Les avocats et fiduciaires spécialisés dans les montages offshore ayant travaillé avec des clients US sont donc visés.
Le DOJ avait averti il y a quelques semaines dans le cadre de la procédure d'amnistie d'une centaine de banques suisses que ceux qui accueillaient des clients US en délicatesse avec l'IRS ne pourraient pas échapper à des poursuites. Avec les récentes poursuites contre un avocat zurichois et un gérant indépendant, et l'arrestation en Italie puis l'extradition de Raoul Weil ex-UBS, la justice américaine montre qu'elle poursuivra tous les intermédiaires qui avaient des affaires substantielles avec des clients américains coupables d'évasion fiscale. Les inculpations se feraient au fil des dénonciations par les contribuables américains passés aux aveux.  

 Preet Bharara,  U.S. Attorney for the Southern District of New York
s'est fait une réputation de pourfendeur du crime en col blanc à Wall St. Dans son collimateur aujourd'hui : les facilitateurs en Suisse et au Liechtenstein

jeudi 27 février 2014

High time : les investisseurs américains grisés par les "actions marijuana"


Les titres des entreprises bénéficiant de la vague de libéralisation de la consommation aux USA ont enregistré des gains phénoménaux depuis quelques mois alors que de plus en plus d'états américains étudient une décriminalisation, une légalisation de la marijuana pour usage médical, ou carrément une légalisation totale y compris pour usage récréatif. Tout a commencé il y a environ un an quand l'état de Washington et puis le Colorado ont modifié leur législation pour réglementer la consommation du cannabis. Depuis d'autres états libéraux comme l'Alaska et l'Oregon, mais même des états du sud examinent la légalisation (l'opinion publique qui a évolué le permet désormais) et de son côté le gouvernement fédéral a promis de ne pas s'opposer aux nouvelles législations. Obama s'est d'ailleurs prononcé en faveur de réformes (le Président était consommateur dans sa jeunesse). C'est toute une industrie qui sort de la marginalité ou de l'illégalité avec un potentiel de croissance énorme. Pour les états, bien sûr, l'élan dont bénéficient ces réformes s'explique par le fait qu'il s'agit d'une nouvelle source plus que bienvenue de revenus à imposer.

L'opposition à la légalisation s'organise toutefois, si le cannabis apporte des bienfaits à certains malades, des craintes demeurent sur les conséquences d'une légalisation. La consommation de chanvre est certes moins destructrice pour la société que celle, plus répandue, d'alcool mais des études attestent des effets sur le développement intellectuel des jeunes et la concentration : Cannabis smoking permanently lowers IQ.   
 
Toujours est-il que les investisseurs, spéculateurs faudrait-il dire, ont pris le train en marche. La plupart de ces sociétés sont minuscules, opaques et leurs titres s'échangent non pas sur le Nasdaq, mais "over the counter", les "Pink sheets", les titres les plus risqués parmi les plus risqués, où il faut compter avec les fraudes diverses et des fluctuations de jour en jour qui peuvent dépasser 30%. L'engouement pour ce genre de spéculation est juste un autre signe de la bulle spéculative actuelle. 

Un des titres les plus en vue récemment : Advanced Cannabis Solutions (CANN). Le graphique a attiré mon attention, et donc une petite position fut prise il y a deux jours. Nous ne l'avons pas recommandé toutefois, à cause du manque de liquidité et du risque beaucoup trop élevé, le spread achat-vente a été observé à plus de 5 % ! Ce qui suivit est assez incroyable. Hier le titre a bondi de 80% !  Le gros des gains prit place en moins de 10 minutes, un gain de près de 50%. CANN a ensuite clôturé à $32.67, +63% sur la journée. Malheureusement nous avions vendu une bonne partie déjà après un gain de 25% en un jour, mais de toute façon il faut être conscient qu'il n' y a aucune garantie de vendre ou d'acheter lorsqu'on le désire avec les titres OTC, les exécutions peuvent se faire attendre plusieurs minutes, et si le titre s'effondre, on peut ne pas vendre à temps, car il n'y a  tout simplement pas preneur malgré les cotations. 



A propos, au cas où vous vous posiez la question, c'est bien sûr Bob Marley sur la photo . J'ai cherché une photo d'Obama pris en flagrant délit et ai trouvé ceci . Selon une biographie par David Maraniss, Obama faisait partie de ce qui s'appelait le "Choom Gang" dans son école d'Hawaii. Le futur Président insistait toujours pour que toutes les fenêtres du van dans lequel le gang fumait soient fermées, pour ne pas gaspiller de la fumée. 


                      Young Obama was already the King of Cool




mercredi 26 février 2014

La démographie, boulet des pays du sud de l'Europe


Regardez ce classement réalisé par le site de Bloomberg. Les pays actuellement en difficultés dans la l'EuroZone sont aussi ceux où la population vieillit le plus rapidement. Ceci implique que sauf annulation partielle de la dette (difficilement envisageable puisque celle-ci est détenue massivement par les banques européennes) il n'y aura pas de sortie miraculeuse de la situation de surendettement actuelle.  Plus généralement, le même mal accable l'ensemble des membres fondateurs de l'Union Européenne. Une population vieillissante compromet la croissance, peut signifier une tendance déflationiste structurelle, et rend donc difficile la correction des déséquilibres budgétaires. A la dette officielle des états s'ajoutent aussi les engagements non financés de ceux-ci, c'est la différence entre le coût futur des programmes sociaux (ex.retraites, assurance maladie) et les recettes futures des gouvernements. Une population vieillissante n'a fait que grossir ces engagements, par exemple il y aura de moins en moins d'actifs pour financer les retraites. A terme, cela signifie que les pays de l'UE deviendront toujours plus des enfers fiscaux pour financer leurs programmes sociaux avec une croissance toujours anémique comme corollaire. L'implosion du système, peut-être après un recours massif à la planche à billets pourrait un jour se produire. L'alternative des réformes des programmes sociaux et une transition vers un système de retraite où le privé joue un rôle bien plus important, ne semble pas possible ou réaliste politiquement, ces programmes étant aujourd'hui considérés comme des acquis.


mardi 25 février 2014

Tesla : objectif de cours doublé par Morgan Stanley

TSLA est en hausse à $230 (+ $12) ce matin. Morgan Stanley double son objectif de cours de $153 à $320. Ne me demandez pas pourquoi mais nous avons un peu de TSLA en portefeuille depuis quelques jours en prévision d'une hausse. It's 1999 all over again ...

Chronicling the Age of Insanity : WhatsApp

Mr Zuckerberg, recently in Spain for a tech industry conference, told the audience that WhatsApp, his recent  acquisition was "worth more than $19 Bln ". Hum, I wonder what investors will think of this comment in a few years.

Mt Gox, The Original Bitcoin Exchange Disappears. Bankruptcy Feared

In a shock to the "bitcoin community"(but not to us) , Mt Gox, the first and biggest bitcoin exchange went offline yesterday. In recent days, Mt Gox had halted withdrawals and acknowledged it was facing a number of security issues that would soon be resolved.  Internet rumours have it that Mt Gox would have lost $350 million in bitcoins stolen due to a technical flaw in the bitcoin trading process. Other bitcoin companies and the bitcoin foundation which promotes bitcoin as an investment are scrambling to restore confidence in the so-called cryptocurrency. Bitcoin investors were taking to the internet and the streets of Tokyo to express their anger as bitcoin dropped another 20% to $400 and change. My comment : this is how Ponzi schemes and bubbles end . For the "investors" it's too bad there were few warnings of this in the media.  

vendredi 21 février 2014

La Chine soupçonnée de censurer les économistes étrangers et les banques

L'Empire du Milieu est soupçonné depuis longtemps de manipuler les chiffres de son économie pour cacher ses problèmes, à tel point que les analystes ont appris à suivre d'autres mesures que celles officielles comme par exemple la production d'électricité. Les économistes chinois sont censurés, mais désormais les craintes de telles pressions se portent sur les banques et analystes occidentaux. Les plus grandes banques en effet bataillent ferme pour leur développement dans ce marché prometteur et elles peuvent difficilement se permettre d'indisposer le régime ou simplement le sentiment nationaliste chinois si elles veulent conquérir des clients. Dans d'autres secteurs courtisant la clientèle chinoise, comme le commerce d''art contemporain par exemple, on a vu les marchands promouvoir les productions chinoises pour flatter le patriotisme de cette nouvelle clientèle, ces craintes sont donc fondées.
Les agences de notation par exemple, peuvent-elles conserver un regard complètement indépendant sur la qualité des émetteurs en Chine alors qu'elles les courtisent comme clients ? La Chine empêtrée dans les problèmes liés à une expansion massive du crédit et une bulle immobilière n'est donc pas près de faire preuve de plus de transparence.  Alors que George Soros y voit un désastre de la dette en plein déroulement,  beaucoup d'économistes considèrent son système financier comme une boîte noire impénétrable. 

Malgré cela, il y a encore des optimistes au sujet de la Chine. J'étais récemment à une conférence d'une vénérable banque privée suisse alémanique présentant ses perspectives boursières 2014, et le focus était indéniablement sur les émergents et la Chine où les investisseurs devaient se concentrer, des perspectives très positives qui étaient plus courantes en 2006-2010 qu'aujourd'hui.


P.S. je m'attends à voir sous peu ce blog censuré en Chine ou victime d'une attaque informatique .        

jeudi 20 février 2014

Signe des temps, Facebook rachète WhatsApp pour $ 19 Mds

C'est la plus grosse acquisition du secteur internet depuis... la fusion d'AOL-TimeWarner en 2001. Certains la comparent aussi à cette dernière pour le fait que Facebook, comme AOL à l'époque, cherche à se développer au-delà du web (vers le mobile), en achetant des utilisateurs/abonnés au prix fort. Un prix complètement dingue en réalité puisque avec 450 Mio d'utilisateurs facturés $1 par an après un an WhatsApp générerait au mieux un chiffre d'affaires de moins de un demi-milliard. En effet le service de SMS gratuit n'est pas financé par la publicité, une volonté des fondateurs. Ceci risque bien sûr de changer dans quelques années, avec la prise de contrôle par Facebook dont la créativité pour monétiser les données personnelles des utilisateurs n'a pas de limite. On se rappelle du rachat peu rentable par eBay de Skype pour 2,5Mds, c'était en 2007, 7 ans plus tard, il y a plus de dollars en circulation, les prix sont donc plus fous encore ...
Sur l'annonce de la nouvelle hier soir, Facebook a perdu  près de 5 % en after-hours, le titre a depuis regagné quelque peu ses pertes. Nous avions réduit notre position quelques heures auparavant. Après un gain de $10 par action, une correction semblait proche.   

mardi 18 février 2014

Soros a doublé sa position à la baisse sur le S&P

C'est ce que les documents réglementaires soumis à la SEC et parus vendredi révèlent. La position en puts est maintenant le holding le plus important de Soros Fund Management à 1,3 Md. Soros a tenu cette position depuis l'année passée. Soros a exprimé le mois passé ses inquiétudes vis-à-vis de la Chine et a comparé la situation actuelle à l'approche de la crise de 2008.  

lundi 17 février 2014

No Place to Hide when Long Term Rates Take Off

The folks at Managed Futures consultant Attain Capital Management maintain an interesting blog for those looking to stay abreast of developments in that asset class. Attain recently commented on and published excerpts of an investors update from RG Niederhoffer Capital Management (founded by the brother of  famous trader Victor Niederhoffer). In this update Mr. Roy Niederhoffer warns about the effects of a normal yield curve on a trend following strategy in T-Note (Bond) futures attempting to profit from a rising rate environment.

As a whole, futures managers who invest in the futures markets have derived part of their performance from the long uptrend in bonds (downtrend in interest rates), as this trend reverses, investors in managed futures should realize that shorting bonds on a long timeframe isn't the same as going long . That's because of the pricing mechanism of interest rate (IR) futures.  The forward price of a bond is equal to the spot price + cost of carry. In a normal yield curve (short-term rates lower than long-term rates) investors make money holding the bond (they borrow short-term, invest in the bond earning the differential IR), the cost of carry is thus negative. This means that the forward price (future price) of a bond is lower than the spot price (today), futures trade at a discount to cash.  For the futures trader implementing a trend following strategy on the short side, it means suffering from the same type of negative roll yield investors in commodities can experience (in a contango or normal market) : at each contract expiration, the trader must sell short new contracts which trade at lower prices .
RG Niederhoffer's research concludes that if rates were to rise in the next 23 years mirroring the fall of the past, the positive return of 4.7% annually of the past would turn to -1% per year for trend followers.


 
http://www.attaincapital.com/alternative-investment-education/managed-futures-newsletter/investment-research-analysis/521



Attain also reviews the recent performance of Commodity Trading Advisors. In a recent post, I argued that 2014, at least Q1 ( and Q2) could very well be another tough year for hedge funds, particularly trading strategies (managed futures). The performance of CTA's for January recently came out and confirmed what  we said .  Trend followers got killed as we expected. Attain has the lowdown : Managed Futures down -1% in Jan. (Where's the Crisis Performance ?)    

 

  

 And while you are visiting Attain's blog, I highly recommend their rebuttal of a misinformed and deceptive article by Bloomberg on Managed Futures :

A couple of months ago, Bloomberg.com published a very scathing article on the managed futures industry, putting every managed futures product in the same basket and implying these products were tantamount to a scam. This was quite surprising from Bloomberg whose content is usually top-notch, the article was obviously giving a very inaccurate representation of what managed  futures are, reflecting the writer's bias against the asset class and a serious lack of understanding of managed futures. Unfortunately, this type of bias is not uncommon in the financial press, hedge funds remain misunderstood by many, including people who should know better. I had wanted to write a critique of the article but Attain 's blog took care of it and I couldn't have done it better. The chief mistake of Bloomberg's writer was to look at the banks' offerings : the products distributed by banks come with extra layers of fees, and it's no surprise that, as Bloomberg reports, 89% of  the gains made by investors are lost to fees. Managed futures can however be accessed directly, the traditional way (managed accounts or pools) , and when doing so, fees are the same as with hedge funds, i.e 2/20 structure (with sometimes trading commissions on top for the trades made by the trader). This fee structure is nowhere near the outrageous (and hidden) fees some bank offerings and "small investor funds " may charge.    .  

  

dimanche 16 février 2014

France's Financial Transaction Tax a Big Flop : Proceeds 60% lower. Reduction in volume : 10%. Reduction in Volatility : A Big Zero

These are the findings of two ECB economists, Peter Hoffmann and Jean-Edouard Colliard, who studied the outcome of the French experiment (the French love experimenting with  taxes, recall that the VAT is a French invention !) .The tax of 0.2% of trade value applies to shares of French companies. The FTT championed by conservative President Sarkozy and socialist Hollande alike and in favor of which there is a strong consensus in France and the EU, was supposed to bring in close to 700 million euros in revenues.  Instead the number of  250 Mln has been cited by people familiar with the matter. The authors' conclusion is of course no surprise for anyone with a bit of understanding of markets. Volume which already wasn't comparable to other financial centers dropped 10% when looking at Euronext Paris alone, but OTC trading (done by institutions) collapsed 40% ! The findings are  a reality check for the EU Commission which of course is studying the implementation of a FTT across the EU (just another tax in the EU mind you, just another act of financial repression against savers and retirees to whom the tax will be passed on, and just another obstacle to growth, courtesy of Brussels).

Here is the paper by Colliard and Hoffmann :
http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2215788
Excerpt: "While we document a surprisingly mild impact on exchange-based trading due to exemptions for liquidity provision, off-exchange trading declined by 40%, and the largest OTC trades virtually disappeared. This suggests that market segmentation poses a considerable challenge to current policy proposals."

Read the article  in Le Temps
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/707622a6-95a8-11e3-89e4-e67f3ab1298c/Taxer_les_transactions_financi%C3%A8res_a_rapport%C3%A9_moins_que_pr%C3%A9vu_%C3%A0_Paris

vendredi 14 février 2014

L'or et l'argent explosent !

C'est le vote de "confiance" du marché dans Yellen ! Nous avions alerté ceux qui reçoivent nos updates de la possibilité d'un rebond de l'or ce trimestre, celui-ci s'est fait un peu attendre. Il arrive alors que la saisonnalité s'apprête à devenir défavorable pour les métaux précieux. Ce facteur nous avait fait soupçonner que le rebond serait temporaire. Maintenant le momentum va probablement supporter les cours quelques semaines encore. D'ailleurs nous sommes entrés dans l'argent, mais du bout des pieds, étant montés à bord très tard dans le mouvement (dont la majeure partie s'est faite la nuit de jeudi durant la session asiatique). 


 




mercredi 12 février 2014

James Grant résume Yellen pour vous : "Nous avons nationalisé la courbe des taux et lancé un programme d'enrichissement des actionnaires"

La première intervention de Yellen comme Présidente de la Fed fut éclairante, le discours m'a aussi semblé un peu plus franc et clair que ce à quoi ses prédécesseurs nous avaient habitués. Yellen a ainsi bien précisé que les buts de la Réserve Fédérale depuis la crise furent de supporter (faire remonter) les prix des actifs, en particulier les prix des maisons (qui bien sûr avaient chuté après avoir atteint des niveaux complètement fous) et elle s’est félicitée du fait que les prix de l’immobilier « étaient remontés très fort » (les banques et les spéculateurs du private equity comme Blackstone qui ont repris les maisons des propriétaires ruinés pour leur louer les lieux la remercient, les primo-accédants pas), preuve selon elle de l’efficacité de la politique de la Fed. Mais pour les sceptiques et critiques de la Fed, le verdict final sur la performance de Yellen est, sans surprise : désolant. Le grand  James Grant (Interest Rate Observer) de passage sur le plateau de CNBC, a lui trouvé que Yellen avait manqué de franchise, ce qu'elle aurait dû dire pour décrire la politique dont elle s'est faite l'ardent défenseur et l'un des architectes :  "Nous avons nationalisé la courbe des taux et lancé un programme de création de richesse pour les actionnaires". A propos, Grant a aussi pointé du doigt les excès actuels sur les bourses, qualifiant le secteur biotech de complètement "wacky".

Les téléspectateurs ont pu compter sur quelques représentants républicains (notamment du Texas) pour faire leur travail, avec quelques "tough questions" pour Yellen. Les réponses de Yellen ont parfois eu de quoi faire secouer la tête. Exemple :lorsque confrontée au fait que la Fed a essentiellement financé et donc rendu possibles des déficits publics, Yellen répond par : "auriez-vous préféré que nous relevions les taux d'intérêt (ndlr : à long terme, en nous réfrénant de lancer un 2ème et 3ème tour d'achats d'obligations) ce qui aurait empiré les déficits " (par un alourdissement de la charge d'intérêts) ?! Laisser jouer le marché est donc "relever les taux" pour Yellen. Ou encore : "fin 2012, nous avons décidé de lancer un nouveau programme d'assouplissement quantitatif alors que l'élan de l'économie semblait se ralentir, de manière à accélérer l'élan" et permettre une reprise plus vigoureuse. Ceci sera sans doute votre erreur fatale, Madame Yellen. Il semble que vous n'échapperez pas à la malédiction des nouveaux présidents de la Fed, mais vous n'aurez que vous-mêmes et vos collègues à blâmer .

P.S. comme on pouvait s' y attendre, la journée s'est soldée par un énorme rally a New York.

lundi 10 février 2014

Yellen to Speak Before House and Senate. Get Ready for Massive Volatility

That's what US central bankers do. Wreaking havoc. At least if recent history is any indication. This will be Yellen's first speech as Chairwoman of the Fed and given there is no Fed meeting this month it can be considered her first policy statement.  It looks like the text will be released tomorrow at 8:30 am ET. Yellen' s words could cause big moves in FX and bonds and propel equities higher with another huge rally. Stocks indeed appear to have bottomed last Wednesday and last week we increased very substantially our exposure. Among our longs : PCLN, SCTY, and FB which we still hold on to. Note that a number of Fed officials will be speaking this week as well, Lacker and Fisher tomorrow night and dove Bullard on Wednesday . Yellen will speak twice, tomorrow and Thursday again before the Senate Banking Commitee at 10: 30 am ET. If the market doesn't react well on Yellen's first appearance, there is potential for a turnaround with other Fed members' verbal intervention or during Yellen's second appearance. 

dimanche 9 février 2014

Chute éclair du Dax : Eurex n'annule pas les trades

On a vu du grand n'importe quoi de la part d' Eurex ce jeudi sur l'annonce de la BCE à  13h 45 CET. Eurex avait pourtant assuré que ce genre de choses "ne pouvait pas se produire en Europe" (voir ici).
Les Dax futures ont plongé de 2% sur un volume de 1488 contrats, le tout en 410 millisecondes selon Nanex avant que les échanges soient interrompus . La bourse germano-suisse Eurex a refusé d'annuler les quelques centaines de transactions ayant causé ce trou d'air dans les cours (en effet, il ne s'agissait pas d'une seule erreur d'un trader ayant entré un ordre trop important, ce qui laisse beaucoup de questions sans réponses). Cette décision a sans doute eu des conséquences très graves pour certains participants. Si vous aviez un ordre stop de sécurité très loin du marché il fut en effet activé juste avant l'arrêt des échanges. Ces "volatility halts" mis en place pour éviter les "flash crash" et redonner confiance aux investisseurs constituent un vrai cauchemar pour traders, dans le cas d'échanges fluides sans interruption il aurait été possible au trader attentif et perspicace de racheter les contrats vendus sur activation d'un stop. Evidemment avec cette interférence dans le libre fonctionnement des échanges toute perte était  réalisée et figée.  Et si vous étiez détenteurs de turbo calls (knock out calls) avec un strike au-dessus de 9020 vous avez sans doute perdu tout votre investissement à cause d'une chute des cours qui a duré moins d'une seconde (mon avis : restez bien à l'écart de ces produits OTC). Selon le Wall Street Journal, certains ETF employant une stratégie de couverture avec des Dax futures ont aussi été négativement affectés.


Graphique Nanex

Pour les traders, en général mieux vaut ne rien faire dans ces moments

La chute des cours sur le moment apparaissait bel et bien comme une erreur, mais en ce qui me concerne, je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter quelques CFD sur le Dax en voyant par hasard qu'un de mes courtiers FX les cotait encore. Juste quelques contrats ...  C'est qu'on prend souvent plus de risques qu'on ne le croit en jouant ce jeu avec une plate-forme de négoce défaillante.  Les trades furent acceptés et confirmés! Au pire, je perdais un peu d'argent, sinon je me demandais déjà comment dépenser l'argent tombé du ciel. Je n'emploie pas les CFD en général car les coûts de transactions sont prohibitifs mais il était certain que les cours remonteraient dans quelques secondes (l'Eurostoxx50 n'avait pas plongé, ni le S&P) . Il ne s'agissait pas d'un arbitrage sans risque toutefois, en fait après avoir empoché les gains de 180 points (!)5 minutes plus tard en applaudissant, je me sentais beaucoup moins fier ...  C'était presque voler, et il fallait maintenant consulter le contrat légal du courtier et appeler celui-ci (et vite !) pour savoir comment seraient traitées les transactions. Si les achats étaient annulés mais pas les ventes 5 minutes plus tard, le compte se retrouvait "short" le Dax , un indice volatil, et ce peu avant une conférence de presse de la BCE ! De quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Heureusement il ne s'agissait que de quelques lots, le trader peu réfléchi qui aurait maximisé sa position voyant là un jackpot assuré risquait en fait la ruine ! Le statut des transactions ne serait connu que des heures plus tard ! Et les courtiers FX n'aiment pas vraiment qu'on leur joue ce genre de tours, ils annulent les transactions. Dans la plupart des cas, lors de chutes éclair il vaut en effet mieux ne rien faire du tout, que l'on traite FX, futures ou actions, et surtout ne pas jouer au héros.  Fin de l'histoire vendredi après-midi : après avoir annulé jeudi tous les trades (achats et ventes ) et non pas uniquement la première partie de la transaction à 7h45,  (comme ses documents légaux l'affirmaient , "par geste commercial"), le courtier a finalement recrédité les gains, je suppose à la suite de la décision d'Eurex. Voilà de quoi payer des sorties au Palace et à Beau Rivage, deux de mes endroits préférés, pour le restant de l'année.

 
 By the way, the bar by the lake at Beau Rivage Palace is a nice and romantic place to have a drink if you visit Lausanne


jeudi 6 février 2014

Les investissements étrangers en France chutent de 77%, tandis que de plus en plus de patrons de PME se suicident

Popularité aussi en forte baisse
pour M. Hollande
Alors que les investissements directs étrangers ont fortement progressé dans d'autres membres de l'UE comme l'Allemagne et même l'Espagne, avec une croissance moyenne de 37% pour l'Union, les investisseurs étrangers ont délaissé la France. Ces flux d'investissement tels que rapportés par la Cnuced de l'ONU sont toutefois très volatils d'année en année car ils sont affectés par les fusions et acquisitions qui peuvent être plus ou moins importantes. Par exemple, ils ont chuté en Suisse également l'année passée (de 98%) mais les raisons sont différentes. La chute des investissements étrangers en France est  refletée aussi par la perception négative du pays de la part des entreprises étrangères comme on a pu le relever de façon anecdotique dans les médias. En décembre dernier, 50 d'entre elles avaient d'ailleurs pris la parole dans une tribune de Les Echos : La France [...] est pénalisée par la complexité et l'instabilité de l'environnement législatif et réglementaire, par un manque de flexibilité du droit du travail, par des procédures complexes, longues et aléatoires  etc. avaient-elles déploré .

Créer une PME en France = terminer suicidé ?

Les grands groupes étrangers ont du choix et des moyens quand il s'agit de s'implanter, optimiser la gestion et la fiscalité, ils peuvent bénéficier aussi de soutiens à l'emploi divers, les PME n'ont pas autant d'atouts. Pour les patrons de PME et les indépendants, vrais moteurs de l'économie, mais pourtant complètement étouffés par l'Etat et l'étau fiscal et réglementaire et qui de plus font face à la concurrence de multinationales optimisées au niveau de la fiscalité et des coûts de production, il n'y a personne vers qui se tourner lorsque les affaires tournent mal ou lorsque le burnout survient.  Les patrons de PME ne peuvent bien sûr descendre dans la rue pour revendiquer protections et avantages, ils vivent, eux, dans le monde réel, un monde où arrêter de travailler, volontairement ou non  signifie pas d'argent à la fin du mois. Ils n'ont pas vraiment de lobby, institution ou politiciens pour prendre leur défense, ne pesant pas très lourd en politique. Ils n'ont pas de parachute doré, pas de connexions en hauts lieux, pas de job qui les attend ailleurs dans une administration en cas d'erreurs.  Le fameux "filet social" est une charge financière pour eux, pas un "avantage acquis", ils en verront à peine la couleur s'ils en ont besoin un jour. Dans le climat morose de ces dernières années, on pourrait s'étonner que l'on parle si peu des suicides des "petits patrons". C'est que pour citer le Figaro, "le chef d'entreprise est rarement dépeint comme une victime". Pour moi ce qui est étonnant en fait c'est que cela fasse la première page d'un journal (Le Parisien) en France. 



mardi 4 février 2014

Welcome to the Job, Janet !

Janet Yellen took the reins at the Federal Reserve this Monday, the very day the Dow Jones Industrials broke its 200- day moving average, which is sort of the line in the sand separating a bull market from a bear market.  Is this the curse of the new Fed Chairman at play again ?  Bernanke took office to preside over the subprime crisis, Greenspan had his first rescue exercise shortly after he became chairman with the 1987 crash, before them Volcker was faced with out-of-control inflation and a skyrocketing gold price (crashing shortly thereafter), he opted for a radical regimen of interest rate hikes. Arthur Burns his predecessor saw a 20% drop in the stockmarket less than 3 months after he took the helm in 1970. 
It looks like the first order of the day for Janet Yellen will be to try and soothe markets, then try to unwind her predecessor's extraordinary policies (which she 100% supported and even  helped  mastermind), all of this without the thing exploding in the world's face ! Good luck .
Will we remember him as Ben Frankenstein ?  The emerging market turmoil is just one other unforeseen ill effects of Bernanke's use and misuse of quantitative easing

(btw I searched for instances of references to Bernanke as Ben Frankenstein and it seems like the first one to use it was Peter Boockvar formerly of Miller Tabak and highly respected . Here is what he said about the mess created by the Fed back in September :    THERE IS O% CHANCE THAT THIS ENDS SMOOTHLY

lundi 3 février 2014

Bad Omens for Stocks ...and for the World Economy

Our baseline scenario at the start of the year was that 2014 would see significantly higher stock prices at some point in the year even though the year as a whole could be poor, a big correction was in the cards, the main question was when and how big. This assessment was in spite of our view that we are in the last phase of this humongous bullmarket engineered by the Federal Reserve. In other words we feel that we are in the climactic phase of the rise in stock (asset) prices. Trying to pick a top to either exit or worse make downside bets generally isn't a good idea when signs of strong momentum exist as was the case until recently. The recent emerging market panic and the selloff in equity markets worldwide have us examine what may prove that outlook wrong and we cut our exposure dramatically as last Thursday's rally failed. Could it be that we were too optimistic not unlike the majority of advisors and investors ? Could we be much closer to the top than we thought ? Are we in the process of topping out  and could 2014 be the year of the crash ? 

For a few years now we have been typical contrarians on emerging markets, we warned of bad times ahead - or at least disappointing performance for investors - in the main emerging economies such as Brazil and China. The majority of observers don't see the current EM woes as a repeat of the 1997 crisis, emerging economies are in a stronger position than they were back then; they have flexible exchange rates, their foreign currency reserves are higher, their current account deficits and their debt lower. It should also be noted that the current extreme volatility has been confined to the currency market, stockmarkets in those developing economies have not suffered dramatic declines since the start of the year but many have been in a downtrend for some time, Brazil and China for example have remained entrenched in a downtrend since 2010 and 2011 respectively, the Bovespa  is down a little over 7% since the start of the year, Shanghai is down 4%. Turkey which made headlines with its collapsing lira is down 10% and in Argentina also at the center of the EM jitters, the Merval is actually up for the year. From a technical standpoint though, the declines in EM indexes do not tell a story of panic among equity investors, we would say there is nothing new there, the downtrend remains in place for many of them but there is no sign of panic and capitulation. From a fundamental point of view there are plenty of reasons to worry about emerging markets, mainly China which to many is a ticking timebomb and then the consequences of a return to normalcy with the Fed taper. With higher interest rates in the developed world, emerging markets always become less attractive. The Economist summarizes the concerns of the pessimists : ".After years of chasing yield in risky places, many American investors are bringing their money home. And after years of booming credit growth, emerging economies have new vulnerabilities: complacent politicians, high corporate-debt loads and banks that are dodgier than they appear ".


The extraordinary EM boom which came with its share of undesirable effects, excesses and bubbles was a by-product of the easy money policies of the Federal Reserve



Our view for a long time has been that emerging markets enjoyed a period of very fast growth fueled by a credit boom and speculative investments as western investors chased yield in emerging economies. The extraordinary EM boom which came with its share of undesirable effects (e.g. pollution and environmental destruction , in Brazil's Amazon and China whose smog even reaches the US West Coast) excesses and bubbles was a by-product of the easy money policies of the Federal Reserve. We thought that at some point, the day of reckoning would come, bringing destruction to these nations and, in a globalized world, to the world economy. That hasn't happened yet but we haven't changed our mind. We think however that the current selloff in equities is not just a panic response to EM troubles but a wider change of heart of investors (if only temporary) faced with the withdrawal of QE. China is still looming of course, a recent default by a shadow banking institution raised the specter of big troubles for the financial system with a run by investors on Wealth Management Products,(high yield savings products widely used for financing) . Wealth Management Products remain one of China's many skeletons in the closets but in the end default was averted and some say it was a unique situation unlikely to be seen with many other WMP's.  Yet China is just another shoe that could be about to drop for the world economy. 


  China Has Many Skeletons in Its Closets



Chart by Worden Brothers
                                                                         Possible travel paths for SSEC-X 
This EEG shows the Chinese patient is very very sick . The Shanghai Composite Index has been in a downtrend since 2010. A chart similar to the Nikkei after the 1990 crash. Some observers have said the collapse of China will be worse than Japan's. The chart shows the collapse happened in the stockmarket in 2008 after we predicted it, we believe a credit binge and cooked government statistics put bandaids and hid much of the damage to the economy. The argument in favor of the doom and gloom scenario is bolstered in our opinion by 1) the fact that China's economy is overly dependent on manufacturing and construction without the innovation power of Japan, but its competitiveness as the cheap factory of the world has also eroded  and will continue to do so, 2) the shift to a consumption-led economy isn't going to happen soon given slowing growth and the absence of a welfare state 3) it's governed with a mix of communist, central planning policies and unfettered capitalism with simmering social unrest and a lack of ethics (not to mention corruption )  as a consequence. Add an investors' love story with China, an epic credit bubble and oversupply and you have a recipe for a spectacular bust with far reaching implications.   

  

http://www.cnbc.com/id/101379823



Down Januarys are almost always followed by substantial declines

More worrying though in the short term is the technical damage in key US indices such as the S&P and the Dow. Also, a down January is bad omen for stocks, athough the January indicator has a more spotty record in mid term years. It's Yale Hirsch, editor of the Stock Trader's Almanac, who pioneered the January indicator. Almanac's excerpt : "though some years ended higher, every down January since 1950 was followed by a new or continuing bear market, a 10% correction or a flat year, down Januarys were followed by substantial declines". Another thing to be aware of and about which we have alerted clients and readers of this blog is last December low on various US indices which is a key technical level but it turns out there is also a "December low indicator". It was first brought to attention by Lucien Hooper a Forbes columnist and it spells trouble for stocks if the Dow violates its December low during the first quarter; the average drop in the Dow following that breach was 10% . Note that the Dow has broken through its December low. It has lost an additional 2% since then, far from the 10% average correction.     


 netdania
 We will keep an eye on the monthly close for February, for the time being the picture is very bearish


 netdania
Japan's Nikkei 225 had a very nasty reversal since the start of the year, this is very bearish as well. Recall we were skeptical last  year of the ability of the Nikkei to sustain  a rise above 15942, as this was the site of a reversal followed by a  20% crash-like drop. Well the Nikkei confounded investors and technicians alike, the end-of-year rally in 2013 was a trap, we would need confirmation by a failed rebound and further selling but this can be called a "bull trap" and it can be a sign of a very significant top. Below, the chart of EUR/JPY which shows a reversal as well.

 netdania


Now let's go through some charts of other EM indices, currencies and various indicators to see if trouble may be brewing for the world economy. It seems it could very well be the case .



 netdania

Technicians will see something worrying in this chart of Brent crude

Chart by Worden Brothers
US 10-year yield reversed to the downside, this could be a significant reversal as key levels were first breached then T-notes rallied invalidating last year's breakout. A level to watch : 2013 Q4 low




  netdania

The ruble seems to be announcing a crisis for Russia


Technicians will not like this chart of the Russian RTS either

 netdania
The Ukrainian currency , another one about to collapse ?

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dimanche 2 février 2014

La Fédération Romande des Consommateurs prépare une campagne de sensibilisation sur la surmédicalisation

Le dernier numéro de FRC Mieux Choisir comporte un article sur les abus du secteur médical, illustrant la prise de conscience progressive en Suisse (où les dépenses par habitant sont très élevées) d'un problème qui plombe depuis des années les finances des pays tout en causant le malheur de certains patients (-clients). Selon l'OMS, de 20 à 40% des dépenses médicales consistent en des traitements dont l'efficacité n'a pas été prouvée, on cite le chiffre de 200 Mds de dépenses superflues au niveau mondial, une étude française de 2013 estime que plus d'un quart des tests complémentaires sont inutiles. La palme des surdiagnostics revient au cholestérol (surdiagnostiqués dans 80% des cas) et au cancer de la prostate (jusqu'à deux tiers traités inutilement). Les principales causes des dépenses inutiles sont bien connues : conflits d'intérêts des professions médicales, pression des grands groupes du secteur, coût des appareils qui doivent être rentabilisés. Selon la FRC, la solution passe en grande partie par l'information du patient (par ex. une fois avertis des surdiagnostics du cancer de la prostate, ceux-ci sont moins favorables à un test PSA, dont la fiabilité a été mise en doute). Mais le sujet est délicat comme l'ajoute la FRC, car le public craint qu'élimination des abus et rationalisation signifient aussi rationnement des soins, or la surmédicalisation est non seulement un problème de coûts mais bien évidemment une question de santé et de qualité de vie pour les patients.