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vendredi 25 mai 2012

A l’ère du Bling Bling, les prix des diamants sont pressentis comme grimpant jusqu’au ciel


L’émergence de nouvelles richesses en Asie et la peur de l’inflation ravivée par les dangereuses expérimentations des banques centrales ont généré une nouvelle demande ces dernières années pour les actifs réels, en particulier les placements qui sont des réservoirs de valeur comme l’or et les pierres précieuses. C’est ainsi qu’on voit fleurir récemment toute une série d’entreprises se proposant d’investir pour le compte d’investisseurs particuliers dans des placements alternatifs comme les forêts ou les pierres précieuses, parfois à partir de tout petits montants .

Récemment j’ai reçu un document marketing d’une de ces nouvelles sociétés, expliquant les atouts des diamants de couleur en tant que placement. Comme on peut le voir sur le graphique tiré de cette documentation les prix ont triplé la dernière décennie. Les projections de ces consultants en diamants : les prix sont sur une trajectoire d’appréciation exponentielle jusque … 2019, enfin aussi loin que vous pouvez l’imaginer !



 Projections de l'évolution des prix des diamants jaunes : Fancy Yellow, Intense & Vivid Yellow

jeudi 24 mai 2012

L'arrière-goût amer de Facebook : le réseau social attaqué en justice après son IPO désastreuse

Un arrière-goût amer, certains utilisateurs de Facebook en ont eu l'expérience, mais cette fois c'est le tour des investisseurs. Le titre Facebook qui n'avait pas réussi à clôturer sa première journée au-dessus de son cours d'introduction à $38,  s'est effondré depuis, perdant près de 20% . Un comportement assez rare pour un titre fraîchement coté en bourse .
Sans surprise, Facebook ainsi que les banques ayant organisé l'entrée en bourse du réseau social controversé (les habituelles Morgan et Goldman) sont attaquées en justice pour avoir, selon la plainte collective, dissimulé au public d'investisseurs des projections de vente en baisse émises peu de temps avant l'IPO (Initial Public Offering).

Les investisseurs avertis sont sans doute restés bien à l'écart de cette IPO de plus en plus sulfureuse, quoiqu'il en soit pour le futur de l'action Facebook (Nasdaq: FB), le conseil no 1 que j'avais donné le jour de l'IPO restera toujours valable, acheter une IPO à l'aveuglette le jour de l'introduction ou avant que le marché ne l'ait plebiscitée (un processus qui prend plusieurs semaines ) est toujours une mauvaise idée.

http://www.bloomberg.com/news/2012-05-23/morgan-stanley-goldman-sachs-sued-over-facebook-ipo.html


mardi 22 mai 2012

Rions un peu

Comme vous, Google me suit un peu partout sur le web, donc j'ai toujours de la pub selon mes centres d'intérêts ! Récemment beaucoup de pub de courtiers en devises:  
 
La volatilité de la bourse vous effraie-t-elle ? Pouvons nous suggérer le pétrole brut et l'or ?







A propos, si vous contemplez l'ouverture d'un compte chez l'un de ces courtiers, c'est un aspect que j'aborde également dans mon livre (à paraître prochainement)


vendredi 18 mai 2012

Trois bonnes raisons ( non 4 !) pour ne pas toucher à Facebook

Le réseau social qui a fait l’objet d’un film fait son entrée en bourse aujourd’hui, les médias ne parlent que de cela ou presque et bien que les opinions des commentateurs sur l’intérêt du titre ne soient pas très positives en général – le contrarien en moi aurait alors tendance à penser que Facebook pourrait donc créer la surprise - , il me paraît opportun de rappeler pourquoi il ne faut pas acheter des introductions en bourse, et Facebook en particulier.


Pourquoi ?


1) Il s’agit ici du point de vue de l’analyste technique. Il est préférable d’avoir une méthode et de se fixer un seuil de perte qui a un sens d’un point de vue technique. Acheter à l’ouverture ou le jour de l’IPO est une mauvaise idée. Il est bien plus sage d’attendre quelques semaines d’échanges, voire la fin de la période de lock-up de 6 mois (à l’issue de laquelle les insiders peuvent submerger le marché de ventes) pour avoir des points de repère en termes de cours, et pouvoir fixer un seuil de sortie en cas d’évolution négative. Les récentes introductions en bourse de Groupon, Yelp, Zynga et LinkedIn, l’ont encore prouvé, ces titres, surtout les trois premiers, se sont avérés des daubes pour ceux qui ont acheté le jour de l’IPO. Certes, LNKD est en hausse de quelques 35% mais a aussi chuté dans la même proportion plus tôt, garder un titre en baisse de plus de 30%, ce n’est pas ce que j’appelle limiter les risques . Tant que le titre ne traite pas en bourse depuis quelques jours , il n’est pas possible de jauger la demande future pour le titre et sa « personnalité ». Aux dernières nouvelles, Facebook s’échangerait quelques heures après l’ouverture à … $38 , le cours d’introduction ! Quand je parlais de daube…



2) Facebook est introduit à une valorisation déjà très riche, beaucoup trop riche selon beaucoup d’analystes (Mark Zuckerberg doit certainement remercier Ben Bernanke pour cela ). Au prix d’introduction de $ 38, Facebook est valorisé à plus de 100 fois les bénéfices, ce qui en fait un des trois titres les plus chers du S&P 500, à 26 fois les ventes, c’est le titre le plus surévalué du S&P selon le Price/sales ratio. Facebook vaut ainsi plus de 100 milliards de dollars, Google par comparaison valait seulement quelques 20 milliards de dollars lors de son IPO !
L’introduction en bourse de Facebook est aussi la plus importante jamais réalisée dans le secteur de l’internet en termes de capitaux levés. En général, les méga IPO ne s’avèrent pas des high flyers. C’est parce qu’un petit flottant (nombre d’actions en circulation) est plus propice à une forte ascension du cours, mais Facebook a émis 421 millions d’actions !
De plus et ceci est une nouveauté , l'IPO de Facebook n'est pas la première occasion pour les investisseurs d'acheter le titre , des actions s'échangeaient depuis longtemps "off exchange" entre investisseurs professionnels , ceci a sans doute contribué à cette valorisation déjà très riche. C'est dire que beaucoup de poids lourds qui voulaient investir dans Facebook l'ont fait depuis longtemps et l'IPO est pour eux une occasion de revendre avec profit . La demande aujourd'hui vient plus des particuliers que des institutionnels et ce n'est pas un bon signe.


3) La croissance de Facebook est déjà en baisse ! La croissance des utilisateurs ralentit. L’entreprise a annoncé des bénéfices en baisse au premier trimestre sur fond de ventes en baisse et de coûts plus élevés. GM a annoncé la fin de son programme de publicité sur Facebook, l’opération s’étant avérée décevante (GM maintient ses opérations marketing sur FB toutefois) . Une des raisons derrière le succès phénoménal de Facebook c’est que le réseau social fut très vite adopté par les annonceurs qui y virent un parfait moyen de servir de la publicité calquée sur les profils des utilisateurs et de générer du buzz.

La Facebook mania serait-elle juste une autre mode , et faudrait-il faire un parallèle avec MySpace ? Même si j’aimerais y croire ( quand les écoliers doivent être sur Facebook sous peine d’être mal vus par leurs petits camarades on se demande où l’on va ) pas nécessairement, Facebook a incontestablement construit en 8 ans une marque globale comme Google, avec 1 milliard d’utilisateurs. Donc Facebook ne va pas disparaître d’ici 5 ans comme spéculait un article de Forbes, cependant il est improbable que la croissance soit au rendez-vous . Déjà aujourd’hui plus de la moitié de ses utilisateurs avouent ne jamais cliquer sur les publicités de Facebook. Si Facebook peut gagner des utilisateurs dans les pays où l’accès à l’internet se développe encore, Facebook pourrait aussi voir les défections ainsi que les comptes inactifs augmenter. Une nouvelle action collective réclamant 15 milliards de dommages et intérêts pour atteinte à la vie privée de ses utilisateurs ne va certainement pas améliorer l’image d’une société qui a prouvé jusqu’ici qu’elle était prête à tout pour générer des profits (y compris suivre à la trace ses utilisateurs ) .

L’autre raison pour s’attendre à une croissance molle ? C’est le Web 3.0 comme je le vois . Faire de la futurologie n’est pas à mon sens une voie à suivre pour s’enrichir en bourse, alors ceci n’est que mon opinion personnelle mais Facebook pourrait avoir du mal à monétiser son milliard d’utilisateurs sur le long terme. On en fait tous l’expérience, passé l’engouement initial pour une nouveauté du web, la fréquentation devient moins assidue (on finit par réaliser le temps qu’on y passe !) . Le Web 3.0 pourrait signifier tout simplement … moins de Web ! C’est que son usage aujourd’hui est devenu plus consommateur de temps qu’il y a dix ans, la faute aux nouvelles technologies des sites , à la surcharge d’information, au spam, et à l’attention accrue portée à la sécurité . Le Web 3.0 sera le web au service de l’internaute , désormais plus ou moins sevré de ses assuétudes du monde virtuel et plus efficient , cela veut dire un web que l’on utilise comme l’électricité, l’eau courante et le téléphone, un web qui nous rend la vie plus simple, au lieu de nous prendre tout notre temps . Cela veut dire moins de temps pour voir et cliquer de la pub. Le web mobile est déjà un pas dans cette direction et justement Facebook pourrait avoir des difficultés à exploiter ses utilisateurs dans ce contexte.



Et la quatrième raison alors ?

C'est sans doute la plus importante . Les marchés d’actions sont dirait-on entrés dans une phase baissière. Il y a plusieurs semaines déjà j’avais parlé du risque très élevé sur les bourses. Depuis le début de ce mois, le S&P a perdu 8 % , la pression des vendeurs ne faiblissant pas depuis plus d’une semaine. Selon la théorie de Charles Dow, père de l’analyse technique, le marché US serait entré dans un « bear market », le Dow Transports et le Dow Industrials ont en effet cassé leur plus bas sur 4 mois. Maintenant imaginez ce qui va se passer lorsque Apple subira enfin une sérieuse correction !

dimanche 13 mai 2012

Google attaqué en justice

Sans surprise Google fait l'objet d'attaques en justice de toutes parts suite à sa nouvelle politique de vie privée lui permettant de connecter ses différents services à un seul Login et nom d'utilisateur. Ce changement sur lequel Google a bien attiré l'attention de ses utilisateurs a de profondes implications pour ceux-ci , et serait une violation du Federal Wiretap Act qui interdit l'interception des communications et l'aggrégation d'information personnelle.

Google fait d'ailleurs l'objet d'une pléthore d'actions collectives en justice, il suffit de s'en rendre compte sur ... Google.
Une des dernières en date concerne, l'aide à la recherche (auto complete feature), ce gadget est une véritable atteinte à la décence et à la vie privée, puisque la fonction révèle des adjectifs communément recherchés sur Google en conjonction avec un nom, on peut donc par exemple taper le nom d'une personnalité et voir ce nom affublé de toutes sortes d'épithètes , y compris indiquant la race ou la religion. Pour l'utilisateur individuel, la fonction auto complete révèle aussi aux autres utlisateurs du PC les recherches précédemment effectuées.

Les lois semblent ne pas toujours s'appliquer toutefois pour les géants du Net aux Etats-Unis, le secteur a toujours bénéficié d'une certaine protection du législateur, et des tribunaux semble-t-il . Par exemple que vaudrait YouTube que Google a payé des milliards si YouTube n'avait pas pu pendant des années violer les lois sur le Copyright ?


http://www.pcworld.com/article/252332/google_faces_classaction_lawsuits_over_new_privacy_policy.html

Robert De Niro dans le rôle de Bernard Madoff

De Niro serait le producteur du film relatant l'histoire du gérant New Yorkais coupable d'avoir orchestré le plus grand montage Ponzi de l'Histoire . A propos, aux dernières nouvelles, le liquidateur Irving Picard, chargé de rembourser les investisseurs de Madoff a seulement mis la main sur quelque 2,6 Mds , bien loin des 65 Mds espérés. Les coûts administratifs de la procédure de recouvrement , y compris les honoraires du cabinet d'Irving Picard, se montent à 500 millions jusqu'à présent,  ce qui dépasse le montant distribué jusqu'ici aux investisseurs grugés par Madoff !

Ce qui est fascinant dans l'affaire Madoff, c'est le fait qu'un certain nombre de signaux d'alarme avaient été relevés par certaines personnes , Harry Markopolos notamment, qui avait alerté la SEC. Mais les autorités ne l'ont jamais pris au sérieux. Madoff était comme protégé. Il semble aussi qu'on ne saura jamais qui étaient les complices de Madoff . J'avais écrit un article pour l'Echo à ce sujet , il est toujours en ligne mais il faut être abonné :

http://www.lecho.be/actualite/economie_finances/Madoff_pressenti_comme_fraude_deja_depuis_l_an_2000.8140515-602.art?highlight=Harry%20Markopolos


Dans mon livre j'aborde l'affaire Madoff et les arnaques à la Ponzi .
Comment les éviter ? Voici un petit extrait :


"Les fraudes et chaînes de Ponzi 
En règle générale, en matière d'investissement alternatifs, il faut se méfier des  offres  de  placement   venant     d'  une  entreprise  ou  d' un  gestionnaire sans réputation bien établie (même et peut-être surtout, si il s'agit d'une connaissance) si les produits sont présentés comme offrant des rendements à la fois très élevés, réguliers (tous les mois, tous les trimestres, tous les ans, par ex.) et pire encore, prétendument garantis ou assurés par « le marché » ou la stratégie du gestionnaire. Un des arguments alors souvent utilisés pour appâter les personnes démarchées : le type d’investissement présenté est depuis longtemps l’apanage des riches et très riches, mais une opportunité unique se présente d’investir avec un montant plus faible.
Si les résultats paraissent trop beaux pour être vrais c'est que peut-être ils le sont ! Si les risques sont passés sous silence ou minimisés, c'est en soi une preuve, sinon de tromperie, de manque de professionnalisme et d'éthique. Il n'y a pas de repas gratuits en matière de placements. Un autre mauvais signe est lorsque, à l'aide de méthodes marketing peu professionnelles ou inhabituelles dans le secteur (démarchage téléphonique, présentation "exclusive" devant une assemblée profane, ciblage d'une clientèle peu sophistiquée et vulnérable, marketing de réseau ) un produit de placement est présenté comme "révolutionnaire" (ou le gérant présenté comme un génie), ou lorsque les explications quant aux investissements réalisés sont soit simplistes, soit confuses et invraisemblables soit encore font appel à un jargon superficiel destiné à impressionner le client et à tuer dans l'œuf les questions (devant un jargon incompréhensible beaucoup n'osent pas poser de questions). Souvent dans de tels cas, il est demandé à l’investisseur de prendre une décision rapidement, pour profiter d’une opportunité unique du marché.  "                


Pour l'investisseur en hedge fund, les choses sont un peu plus compliquées, les indices de fraude sont plus difficiles à détecter, mais j'explique plus loin quelques règles qui lorsque respectées limitent grandement les risques de tomber victime d'une fraude.


Puisque je suis sur le sujet des fraudes, dans  les semaines qui suivent je parlerai aussi des étranges pratiques d'une société de par ici en Suisse Romande, qui me font penser à tous les signaux d'alarme habituels d'une chaîne de Ponzi. Il y a un certain nombre de sociétés de conseil financier douteuses dans la région, mais elles sont en général inconnues du public, le cas dont je parle, est une entreprise qui a pignon sur rue et qui bénéficie d'une certaine exposition médiatique .



mercredi 9 mai 2012

Accélération à la baisse probable pour l'or

En septembre 2011, j'ai conseillé sur ce blog de vendre ou réduire l'or, et en février de cette année j'ai cette fois suggéré de  prendre une position à la baisse sur le métal jaune (avec un premier objectif à $1650) alors que ce que j'ai appelé une campagne de promotion avait cours dans les médias . L'évolution depuis lors bien que favorable a été frustrante, une tendance à la baisse en zig zag avec de forts rebonds et sans aucun momentum à la baisse. L'or n'est certainement plus le même marché qu'il était il y a quelques années. Ceci dit au sommet d'un marché haussier , prendre une position à la baisse s'avère toujours frustrant et douloureux, il faut être  patient et avoir les nerfs solides. Il y a quelques jours je pensais que la tendance à court terme à la baisse devenait maintenant claire aux yeux de la majorité , ce qui signifiait soit un rebond soit plus probablement vu le nombre de haussiers une accélération à la baisse (je lisais il y a quelques jours dans le journal la recommandation d'achat d'un analyste technique !). Maintenant des niveaux clés ont été enfoncés, et le momentum semble avoir refait son apparition pour quelques jours au moins. Il semble que les cours iront tester la zone entre $1550 et $1500 pour peut-être tomber beaucoup plus bas. Dans cette dernière hypothèse, le scénario de krach sur lequel nous avons parié depuis quelques mois se réaliserait alors.

La chute hier fut brutale et un peu surprenante considérant l'action des derniers jours. Ce qui illustre bien le comportement vicieux  de ce marché, que beaucoup appellent "une valeur refuge". L'or n'est pas une valeur refuge , l'argent encore moins, et beaucoup d'épargnants risquent de subir de grosses pertes avec de telles croyances.

lundi 7 mai 2012

Qui ose critiquer la pensée dominante ?

C'est la question que pose Andreas Höfert,  Economiste en Chef de UBS Wealth Management dans un article du Temps de Genève. Sa conclusion : c'est chez les penseurs hétérodoxes , notamment aujourd'hui l'école autrichienne et sa critique du scientisme chez les économistes qu'il faut chercher une réflexion à contre-pied du courant dominant. Et de rappeler les erreurs de Bernanke: "Il est toujours chef de la Fed , mais a entre temps triplé la masse monétaire états-unienne et prétend que tout est sous contrôle".

Exercer son esprit critique est crucial si l'on veut avoir du succès en tant qu'investisseur, alors vous pouvez compter sur ce blog pour critiquer la pensée dominante. Cela me rappelle la remarque d'un éditeur local qui eut il y a quelques mois le manuscrit de mon livre entre les mains. "Et pourquoi auriez-vous raison , un peu contre tout le monde ?"  m'écrivit-il, à ma surprise , (le livre traite de tout ce qu'on nous cache sur l'épargne).  Je ne lui ai pas dit qu'aller à l'encontre de la pensée dominante était justement mon business principal .

Voir l'article du Temps , Au coeur des marchés , Qui ose critiquer la pensée dominante ?
http://www.letemps.ch/Page/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/paywall/error/usersession.jsp

(vous devez être enregistré pour consulter les articles du Temps)

mardi 1 mai 2012

Première télévisée : Ron Paul vs Paul Krugman, sur Bloomberg TV

Avec Trish Regan

Le prix Nobel d'économie Paul Krugman, ancien collègue de Bernanke à Princeton, appelle l'environnement actuel une dépression économique et s'est prononcé en faveur de banques centrales ciblant une inflation plus élevée afin de rétablir l'emploi. Pourtant les politiques monétaires, de la Fed en particulier, visant à créer de l'inflation (officiellement ciblant les 2%) n'ont jusqu'à présent pas amélioré la situation de l'emploi et ont sans doute semé les graines d'un nouvel effondrement des marchés.