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mardi 21 février 2012

Peter Praet : la BCE doit être en état d'alerte pour éviter "la pente glissante du rachat d'obligations"

Peter Praet , économiste en chef à la BCE, et successeur de Jürgen Stark (défenseur isolé de l'intégrité de la monnaie sur lequel on pouvait compter jusqu'à sa démission "pour raisons personnelles") est interviewé dans Le Temps de Genève.

"La BCE a réagi de manière audacieuse" Mathilde Farine
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/50d2b08a-5c08-11e1-a6df-c1b0c8547d10/La_BCE_a_r%C3%A9agi_de_mani%C3%A8re_audacieuse
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L'économiste belge (j'ai eu l'occasion de m'asseoir dans son auditoire lorsqu'il enseignait à Bruxelles ) y explique clairement pourquoi le règlement fondateur de la BCE lui interdit d'être un prêteur de dernier ressort aux états. L'expérience des années 60, de l'inflation et des dettes publiques en accélération la décennie qui suivit, l'ont convaincu du bien-fondé d'une certaine orthodoxie monétaire.
La charte de la BCE "se base sur l'expérience de plusieurs pays au cours de plusieurs décennies" rappelle-t-il .