Rechercher dans ce blog

lundi 3 août 2015

Les leçons de Singapour pour les "démocraties"


"La démocratie est la pire forme de gouvernement, à l'exception de toutes les autres formes de gouvernement qui ont de temps à autre été essayées" , cette citation de Churchill vient aujourd'hui souvent à l'esprit lorsque l'on contemple les problèmes criants des sociétés démocratiques du monde développé. On pense à l'endettement incontrôlé, à l' électoralisme des représentants du peuple, à l'oubli des minorités au profit de l'intérêt de la majorité (ainsi ceux dont le vote n'est pas déterminant et qui ne peuvent non plus protester sont en démocratie toujours les premières cibles de resserrements budgétaires ou réglementaires, ex. les petits indépendants, les handicapés, les plus défavorisés) . Cet article de Bloomberg qui nous rappelle aussi que malgré ce que nous pensons nous ne vivons pas en "démocratie" mais sommes sous l'emprise de groupes d'intérêts au service desquels nos institutions travaillent, (y compris le fameux quatrième pouvoir des médias) suggère, assez audacieusement, que nos sociétés occidentales, pour remédier à leurs problèmes, feraient bien de s'inspirer quelque peu de la réussite du régime autoritaire qu'est Singapour.

http://www.bloombergview.com/articles/2015-08-02/why-singapore-should-save-democracy

Extrait :
"In its classical Athenian form, democracy was a political regime where the equality of citizens was taken deeply seriously. The idea of citizenship itself was restrictive: It excluded women and slaves. But citizens in the Athenian city-state enjoyed a degree of control over their lives and protection from harm that their modern counterparts can only dream of.

The demos, the people, held actual power in the absence of such mediating institutions as a professional bureaucracy, executive, and legislature. By contrast, today’s democratic states concentrate too much power in a few institutions and individuals.

The “traditional” media, mostly owned by corporate interests allied with political elites, and prone to sensationalism, was always a poor substitute for the Athenian assembly of free citizens that facilitated open discussion and debate. Social media seems more suited to self-promotion and slander than democratic symposium. As for routine elections, they increasingly validate Rousseau’s sneer that the English were free once every seven years.

Rule by and for the people seems to have been replaced in many formal democracies with rule by and for the rich and powerful.
"